Tuerie dans une crèche en Belgique

Selon un dernier bilan communiqué par le procureur, la tuerie dans une crèche à Termonde, en Belgique, a fait trois morts.


Le ministre de l'intérieur belge Guido de Padt, avait auparavant fait état de deux morts, un enfant et un adulte. Mais un enfant blessé durant l'agression a succombé à ses blessures.


Une dizaine de personnes ont également été blessées, "dont certaines grièvement", a ajouté le procureur lors de la conférence de presse de ce midi.


Le drame s'est produit ce matin, vers 10h, dans une crèche à une trentaine de kilomètres au nord-ouest de Bruxelles.


La tuerie aurait été perpétrée par un homme armé d'un couteau, maquillé en noir et blanc. Selon le site RTL info.be, il serait aussi arrivé à vélo.

On ne connaît pas encore son identité. Le meurtrier interpellé Selon le journal flamand Het Laatste Nieuws, une fois le drame joué, le tueur se serait enfui vers l'hôpital psychiatrique de Grembergen où il est interné.


Une chose est sûre, le ministre de l'intérieur a annoncé son interpellation. Le bourgmestre de Termonde, Piet Buys s'est exprimé: "Les victimes sont soignées. Elles sont en état de choc et ont besoin d'une assistance psychologique". La police et le parquet ne souhaitent pas pour l'instant faire de commentaire sur cette affaire.

Le jeune belge de 20 ans a été placé en détention provisoire. Il a reconnu avoir tué vendredi deux bébés et une puéricultrice d'une garderie de Termonde, dans l'ouest du pays



Le Belge de 20 ans qui a tué vendredi matin deux bébés et une puéricultrice d'une crèche de Termonde, dans l'ouest de la Belgique, a été inculpé d'assassinats et de tentatives d'assassinat et placé en détention provisoire.

Interpellé peu après un acte qui a plongé le royaume dans la consternation et la tristesse, le jeune homme, dont l'identité n'a pas été dévoilée, a été interrogé par la police durant toute l'après-midi. Il a été présenté vendredi dans la soirée à un juge d'instruction, qui l'a inculpé et "placé sous mandat d'arrêt", a précisé le parquet de Termonde.

Durant ce long interrogatoire, l'homme avait le visage fortement maquillé de blanc et de noir -faisant penser à certains au personnage du Joker dans Batman-.

Il n'a donné aucune indication sur les mobiles de son acte, a précisé un porte-parole du parquet. Mais il a toutefois reconnu les faits après 10 heures d'un interrogatoire au cours duquel il a "à plusieurs reprises ri" avec les enquêteurs, indique ce samedi le quotidien populaire flamand Het Laatste Nieuws, posant la question de l'état mental de l'agresseur.

Pas de passé psychiatrique

Le parquet avait démenti vendredi soir que l'homme ait un passé psychiatrique, une rumeur qui circule avec insistance en Belgique.

Selon Het Laatste Nieuws, l'homme avait sur lui, au moment de son arrestation, un second couteau (l'arme utilisée a été retrouvée sur place) et le nom d'une seconde crèche situé à trois kilomètres. "Un second bain de sang a pu être évité", estime le quotidien.

Au lendemain du drame, les journaux s'interrogeait également sur la nécessité de renforcer la sécurité dans les lieux accueillant le public, et les enfants en particulier.

Vendredi à Termonde, des habitants se demandaient comment un homme à l'allure si étrange avait pu pénétrer sans difficulté dans la crèche du "Pays des Fables", où se trouvaient une vingtaine de nourrissons et six gardiennes.

"La tentation peut être grande, après une telle tragédie, de disposer aux portes de nos stades, de nos banques, de nos théâtres mais aussi de nos écoles, de nos crèches et pourquoi pas de nos rues des gardiens, des militaires, des policiers", relève le quotidien francophone La Libre Belgique.


Dix enfants et deux employées toujours hospitalisées

Le jeune homme est entré dans la crèche et s'est immédiatement attaqué aux enfants, ont raconté des témoins. Un enfant et une femme ont été tués sur le coup et un autre enfant a succombé peu après à ses blessures.

Les douze autres victimes, dix enfants et deux puéricultrices, ont été hospitalisées avec de nombreuses blessures. Un bébé de 6 mois et un enfant de 3 ans sont dans un état grave, mais leurs jours ne sont pas en danger, a assuré un porte-parole de l'hôpital universitaire de Gand, où ils ont été opérés.

Samedi, un responsable médical a souligné que certains des blessés étaient "mutilés" et qu'ils avaient dû faire l'objet d'une opération de chirurgie plastique.

Tuerie de Termonde: les voisins décrivent un homme "renfermé"


Le Belge de 20 ans qui a tué vendredi matin deux bébés et une puéricultrice dans une crèche de Termonde, dans l'ouest de la Belgique a été inculpé d'assassinats et de tentatives d'assassinat et placé en détention provisoire. Ses voisins le décrivent comme un homme "solitaire" et "renfermé".


Il a tout avoué.

Interpellé peu après avoir tué deux bébés et une femme, le Belge de 20 ans, dont l'identité n'a pas été dévoilée, a été interrogé par la police vendredi après-midi avant d'être inculpé et "placé sous mandat d'arrêt".

Durant un interrogatoire de 10 heures, l'homme qui avait le visage maquillé de blanc et de noir, n'a pas donné les mobiles de son acte. Il a toutefois "à plusieurs reprises ri" avec les enquêteurs et a admis les faits. A Termonde, les habitants se demandent comment un homme à l'allure si étrange a pu pénétrer sans difficulté dans la crèche du "Pays des Fables", où se trouvaient une vingtaine de nourrissons et six gardiennes. Il portait sur lui trois couteaux, une hachette et un gilet pare-balles.

Les douze autres victimes, dix enfants et deux puéricultrices, ont été hospitalisées. Un bébé de 6 mois et un enfant de 3 ans sont dans un état grave, mais leurs jours ne sont pas en danger. Certains blessés sont "mutilés" et ont dû faire l'objet d'une opération de chirurgie plastique.


Les voisins du tueur présumé décrivent un homme "solitaire" et "renfermé". "Personne dans le quartier ne le connaissait vraiment bien" a déclaré un habitant de la rue. "Il vivait replié sur lui-même et était excentrique".

Trois experts psychiatres ont été désignés par le juge d'instruction en charge du dossier afin qu'ils établissent si l'homme était responsable de ses actes au moment des faits et s'il devra dès lors en répondre devant une cour d'assises. Dans le cas contraire, cela ouvrirait la voie à un internement dans un établissement psychiatrique.